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Des  randonnées pédestres en forêt, pour passionnés de grande nature.

LA GROTTE DES FÉES

Les Sentiers  La Grotte des fées proposent la découverte du patrimoine paysager de la MRC de Matane par l’accès aux plus beaux panoramas de la région.

Des  randonnées pédestres en forêt, pour passionnés de grande nature.

Les Sentiers  La Grotte des fées proposent la découverte du patrimoine paysager de la MRC de Matane par l’accès aux plus beaux panoramas de la région. 

 

Que vous soyez promeneurs du dimanche ou randonneurs chevronnés, les Sentiers La Grotte des fées vous invitent à venir explorer un territoire d'une richesse exceptionnelle.

 

Ce site, situé en terre publique, plonge au cœur même d’une forêt sauvage. On y découvre une grotte de 500 millions d’années, une chute spectaculaire ainsi qu’un canyon sur la rivière Blanche. Sur plus de 6 kilomètres de sentiers, des panneaux d'interprétation faunique et botanique guident le marcheur tout au long de son parcours.! 

Camping rustique gratuit - Voir points GPS de la carte ci dessous

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UN SITE HISTORIQUE

Un peu d'histoire
 

Le site de la « grotte » est très connu dans la région comme un lieu de rendez-vous clandestins et de rencontre festive. Une rumeur populaire rapporte d’ailleurs que quelques fuyards s’y seraient réfugiés afin d’éviter la conscription lors de la guerre de 1939-45. Une légende veut aussi que ce lieu a servi à divers rituels amérindiens.

 

En effet, les sentiers La Grotte des fées reposent sur un site amérindien micmac. Les premières informations écrites sur le sentier micmac sillonnant notre région, furent rapportées par Jacques Cartier en 1535. Donnacona, chef iroquoien de Stadaconé, lui aurait fait le récit des incursions micmaques dans le Bas-Saint-Laurent durant la première partie du XVIe siècle. « Samuel de Champlain aurait constaté, dès 1620, la situation privilégiée de Mantanne en communication directe avec la Baie des Chaleurs. Les Indiens s’y rendaient par les rivières intérieures qui se rejoignent. Ils appellent Mantanne  « Kaparipataouangak » qui veut dire « Terre percée ». (Extrait de l’Histoire de Matane, p.55.)


Le parcours saisonnier des Micmacs suivait naturellement les migrations d’oies sauvages et de saumons, empruntant à cette époque les rivières Matapédia, Matane, la Blanche et la Petchedetz. Partant de la Baie-des-Chaleurs, les Micmacs remontaient la rivière Matapédia, traversaient le lac du même nom et se rendaient par rivières et lacs jusqu’au fleuve.  La rivière Blanche où se situe « La Grotte des fées » fut empruntée pour se rendre à la mer. Notre région est située au partage des eaux au centre du circuit des cours d’eau du lac Towago au lac du Portage, et ou de la Blanche à la Petchedetz vers la rivière Matane en passant par le ruisseau « sableux ». Ce parcours de rivières permet encore aujourd’hui d’excursionner vers trois directions différentes.

 

Nous sommes portés à croire que le site de la Grotte des fées, par sa situation géographique, servait de campement lors de ces voyages de chasse saisonnière. 

UN SITE GÉOLOGIQUE

 

La grotte

Malgré l'appellation populaire de « grotte», cette structure géologique représente plutôt une paroi rocheuse érodée au fil du temps.

 

Le temps a fait son œuvre envers et contre tout. Ici, nous apprenons à lire notre histoire dans le langage des pierres. En effet, les roches de La Grotte des Fées se sont formées il y a 500 millions d’années lors des premiers stades de la formation des Appalaches. Il s’agit de sédiments déposés dans des bassins situés le long de la marge ouest de l’océan Iapetus. La séquence exposée ici, appelée formation de Rivière Ouelle, est composée à la base de grès calcareux, surmontée d’une alternance de siltites et d’argillites rouges, dont la couleur est reliée à la présence de minéraux ferreux et un milieu de déposition oxydant. L’alternance fine des lits rouges et brun-gris correspondent aux fluctuations dans l’intensité des courants marins charriant ces sédiments, tandis que les bancs de grès correspondent à des glissements de masse plus importants sur le talus du bassin. Vers 400 millions d’années, la fermeture de l’océan Iapetus et la collision entre les anciens continents Nord-Américain et Européen a comprimé ces roches au point de les faire plier et éventuellement se rupturer le long des failles. La structure plissée exposée ici est témoin de ces forces gigantesques qui ont soulevé une chaîne de montagnes beaucoup plus haute que les Appalaches actuelles. Par la suite, le patient travail de l’érosion par l’eau, les intempéries et les glaciers a  arrondi et sculpté ces montagnes pour leur donner leur apparence actuelle.

Les grains de roche ainsi arrachés et charriés par les rivières s’accumulent à nouveau sur le fond marin et formeront éventuellement de nouvelles roches, une fois compactés sous des kilomètres de sédiments. Le cycle se perpétuera jusqu’au moment où la terre aura épuisé l’énergie qui anime la dérive de ses continents. 

Sentier pédestre

Des crêtes

 

Le sentier vers les crêtes traverse une forêt mixte de sapins, d’érables, de bouleaux jaunes et de bouleaux blancs. Il progresse vers une falaise que nous contournons par un étroit passage, pour accéder à un site ressemblant à la toundra du parc de la Gaspésie. En effet, ce mont fait partie des Appalaches et ses mousses et lichens centenaires nous indiquent une similitude avec l’habitat du caribou gaspésien, qui peuplait ces contrées il y a plusieurs siècles. Le panorama exceptionnel des crêtes s’ouvre vers le fleuve que nous apercevons par temps clair au Nord. Vers le Sud, se dessinent les contreforts de la vallée de la Matapédia, remontée par les clans micmacs pour se rendre camper à Matane, et cela jusqu’en 1920.

 

Difficulté du sentier : de modéré à difficile

Nombre de kilomètres : 2.5 km (5 km aller-retour)

La faune

Le CASTOR

 

Le sentier vers les crêtes traverse une forêt mixte de sapins, d’érables, de bouleaux jaunes et de bouleaux blancs. Il progresse vers une falaise que nous contournons par un étroit passage, pour accéder à un site ressemblant à la toundra du parc de la Gaspésie. En effet, ce mont fait partie des Appalaches et ses mousses et lichens centenaires nous indiquent une similitude avec l’habitat du caribou gaspésien, qui peuplait ces contrées il y a plusieurs siècles. Le panorama exceptionnel des crêtes s’ouvre vers le fleuve que nous apercevons par temps clair au Nord. Vers le Sud, se dessinent les contreforts de la vallée de la Matapédia, remontée par les clans micmacs pour se rendre camper à Matane, et cela jusqu’en 1920.

 

Difficulté du sentier : de modéré à difficile

Nombre de kilomètres : 2.5 km (5 km aller-retour)

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